Ecoflow Blade

L’Ecoflow Blade est un excellent robot tondeuse.

Autonomie : 4 heures

Capacité batterie : 268 Wh

Poids : 16kg

Largeur de coupe : 26cm

Hauteur de coupe : entre 2 et 7 cm

Certification IPX5.

Dans le châssis étroit en plastique gris argenté et noir, Ecoflow intègre un bouton d’arrêt rouge pour les cas d’urgence, la partie supérieure du boîtier au design racé peut être retirée. Le fabricant y a installé un affichage LED bleu pour l’état de la batterie, un bouton d’alimentation ainsi qu’une prise pour le diagnostic et la mise à jour. Mais les utilisateurs ne devraient jamais avoir besoin de ce dernier, car en fonctionnement normal, les mises à jour sont transmises au robot par OTA (Over the Air), c’est-à-dire sans fil. Sous le bouton d’urgence, les développeurs ont placé trois boutons physiques qui permettent de démarrer, d’arrêter et de renvoyer le Blade à la station de charge. En dessous, il y a une prise fermée par un capuchon de protection pour les appareils externes, comme le bac de ramassage des feuilles déjà évoqué.

Les deux axes avant et arrière sont fabriqués en métal massif, ce qui leur confère une grande longévité. L’axe arrière peut pivoter latéralement par rapport au torse de la tondeuse, ce qui permet aux roues motrices arrière, équipées de puissants crampons, de conserver une bonne adhérence au sol, même sur les terrains accidentés. L’axe avant est installé de manière fixe et présente en outre une particularité : les roues avant ne sont pas, comme sur d’autres robots de tonte, des roues d’appui qui peuvent tourner dans toutes les directions, mais elles sont installées de manière fixe. De plus, elles forment un angle de 45 degrés par rapport au sens de la marche, ce qui, vu d’en haut, fait penser à un chasse-neige en forme de flèche. En fait, les roues avant sont ainsi plus poussées que roulées lors d’une simple conduite en ligne droite. Pour réduire la résistance, chacune des deux roues avant est conçue comme un fil de fer épais, sur lequel sont en outre alignés de petits morceaux de tube qui tournent librement. Ainsi, l’une de ces roues pourrait théoriquement rouler en ligne droite et à un angle de 90 degrés par rapport à celle-ci – Ecoflow les appelle roues omnidirectionnelles et choisit la voie médiane avec 45 degrés.

Une grande efficacité

Nous disposions de différentes versions d’une application bêta, dont les fonctionnalités sont toutefois très proches de celles de l’application « normale » disponible depuis le 26 avril. Après avoir placé la station de charge, le logiciel explique comment assembler et placer l’antenne GPS. Il n’y a pas de balises multiples, mais uniquement cette antenne d’environ 1,6 mètre de haut, qui est reliée à la station de charge au moyen d’un long câble et ne nécessite donc pas de piles. Il n’est donc pas nécessaire de scanner plusieurs pièces. En raison de la grande longueur du câble d’alimentation de la station, l’emplacement ne devrait pas poser beaucoup de problèmes. La seule chose à éviter est de placer la station et l’antenne trop près d’un mur de maison ou d’autres objets hauts, car le signal GPS pourrait être influencé négativement. Lors de l’installation, la puissance de réception de l’antenne est affichée et testée à la fin.

Une fois la connexion établie, on peut commencer à travailler. Il faut d’abord définir la surface à tondre. Cela fonctionne comme pour toutes les tondeuses GPS que nous avons testées jusqu’à présent : L’utilisateur dirige le Blade à l’aide d’un joystick virtuel sur l’écran du smartphone une fois autour de la zone à tondre, confirme la fin de la tâche après le retour au point de départ et l’application calcule la taille de la surface ainsi que l’orientation des bandes de tonte. Il convient de respecter une distance d’environ 12 centimètres par rapport au bord réel de la surface à tondre, afin que le robot de tonte ne s’enlise pas. Il n’est actuellement pas possible d’adapter l’orientation. De la même manière, il est possible d’exclure des évidements tels que des plates-bandes dans la pelouse – il suffit de passer à la gestion des surfaces dans le menu et de cliquer sur Ajouter une zone. Ensuite, l’utilisateur choisit s’il veut ajouter une nouvelle surface, exclure une surface ou créer un couloir. Le Blade maîtrise dès le début la gestion des surfaces, par exemple pour ne pas toujours pouvoir tondre la pelouse entière, mais seulement certaines parties. Ces parties doivent être créées séparément et peuvent ensuite être reliées entre elles par un couloir. Celui-ci doit avoir une longueur d’au moins 1,5 mètre et constitue plutôt une sorte de ligne directrice le long de laquelle l’Ecoflow Blade se déplace vers la prochaine surface partielle. Cela a très bien fonctionné, la tondeuse s’est mieux débrouillée avec des passages étroits que le produit concurrent d’Ecovacs. Ici aussi, le fabricant exige officiellement une largeur de passage d’un mètre. Une fois toutes les surfaces incluses ou exclues, la Blade est prête à tondre – il n’y a pas de tour de reconnaissance comme avec le Goat G1.

Une application complète

Comme nous l’avons mentionné, nous disposions de plusieurs versions bêta de l’application Ecoflow, ce qui explique les problèmes récurrents de connexion à la tondeuse ou à l’antenne GPS au début. Certaines choses ne fonctionnaient pas comme prévu et aucune carte de tonte n’était trouvée lorsque l’on se trouvait en dehors de la portée Bluetooth, mais dans la zone WLAN. Pourtant, la commande du Blade en WLAN ou en déplacement devrait fonctionner de la même manière et, grâce à l’eSIM intégrée, cela fonctionnait effectivement sans problème. Entre-temps, ces problèmes n’existent plus.

En dehors de cela, l’application a donné une impression soignée et ordonnée. La carte de tonte est affichée au centre, ce qui permet de visualiser clairement la progression de la tonte. Au-dessus, il y a une vue d’état sous forme de texte ainsi que l’indication de la batterie en pourcentage. Plus haut encore, le nom de la tondeuse et le type de connexion apparaissent sous forme de symbole – Bluetooth, WLAN ou 4G. L’utilisation du GPS est également indiquée ici par une petite flèche bleue. Si le signal s’affaiblit, la flèche passe à l’orange ou même au rouge. À droite, on a accès au réseau WLAN et au menu principal. En dessous de la représentation cartographique, il y a étonnamment beaucoup de place, seuls deux petits symboles sont présents ici sur le côté droit : la commande de temps et les soi-disant réglages de travail. Il ne s’agit pas de la motivation du robot de tonte, mais l’utilisateur a ici accès à la vitesse de tonte en trois étapes ainsi qu’à la hauteur de tonte réglable électroniquement. Enfin, tout en bas, deux gros boutons permettent de démarrer/arrêter et d’interrompre le processus de tonte.